Après 15 ans de résistance, le C.S.O.A (centre social occupé autogéré) « La Casika » risque l’expulsion! Solidarité avec les camarades du quartier de Mostoles à Madrid!
Manifestation le 16 juin à 18h30
GENEVE RESTE ANTIFA
Après 15 ans de résistance, le C.S.O.A (centre social occupé autogéré) « La Casika » risque l’expulsion! Solidarité avec les camarades du quartier de Mostoles à Madrid!
Manifestation le 16 juin à 18h30
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– 06/04/2012
http://www.youtube.com/watch?v=-ukFAvYP3UU
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– 06/04/2012
http://www.youtube.com/watch?v=XP2QcHohmFw&feature=related
Les néo-nazis du parti grec « Aube dorée » a intimidé et attaqué la promotion d’un dictionnaire grec-macédonien, promu par le parti de la minorité macédonienne en Grèce appelée «Rainbow»
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– 06/04/2012
Samir a été arrêté il y a trois ans et demi, en décembre 2008, au cours d’une manifestation lycéenne. Seul manifestant à être placé en détention pour avoir, avec d’autres, retourné une voiture sur la chaussée, il prend 8 mois en comparution immédiate. Depuis, à chaque fois qu’il approche de la fin de sa peine, par hasard évidemment, il est à nouveau condamné pour des embrouilles avec les surveillants. Sa peine a ainsi été rallongée de 12 mois dans un premier temps, puis de 14, et encore de 12 en janvier 2012 !
Au bout 40 mois, Samir est aujourd’hui incarcéré à Bourg-en-Bresse et ne devrait sortir, au mieux, qu’en janvier 2013 ! Voici un récapitulatif de sa situation. Des proches appellent à à sa libération et à un grand rassemblement le 6 juin à 14h devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon ! N’ajoutons pas le silence à l’infamie. N’oublions pas Samir !
Samir cumule tout ce qui dans cette société peut être reproché. Il est Arabe, il ne travaillait pas au moment de son arrestation et résidait à Vaulx-en-Velin. Le profil type pour passer par la case prison au moindre écart de conduite. Il a aujourd’hui 26 ans et déjà plus de 3 années de sa vie passées derrière les barreaux.
Sa situation est finalement assez tristemennt banale – être condamné à plusieurs mois d’emprisonnement pour un geste dans une manifestation. Mais ce qui est frappant, c’est que plus le temps passe, plus la situation devient aberrante. Moins on voit comment Samir pourrait un jour sortir de prison.
C’est absurde et en même temps, dans la particularité de son cas, c’est la logique générale poussée à l’extrême de tout un monde qui s’y déploie. Un monde où le fait de retourner une bagnole en manif devient « destruction [sic] de bien d’autrui commise en bande organisée », où une bousculade avec des surveillants de prison agressifs et en supériorité numérique se transforme en « violences volontaires n’ayant pas excédé une interruption temporaire de travail de plus de 8 jours ». Ce qui arrive à Samir n’est pas la marge, l’exception de ce qui se passe en prison, c’est son sinistre fonctionnement quotidien : des surveillants qui ont toute liberté pour harceler les détenus qui ont le malheur de ne pas leur plaire ou de ne pas être assez dociles, des syndicats de surveillants qui les soutiennent et qui à chaque altercation se plaignent en exigeant plus de moyens avec une justice qui cautionne tout cela [1]. Et Samir au milieu de tout ça, qui enchaîne peine sur peine. La machine pénitentiaire fonctionne de sorte à ce que quand vous êtes dans son collimateur, tout est fait pour vous écraser. Il y a par exemple ce vieux sursis de plusieurs années de Samir qui tombe après une embrouille avec un maton, juste avant sa sortie en 2009. Il a les provocations répétées de certains matons. Il y a les amendes et surtout les dommages et intérêts exorbitants à verser aux matons « victimes » à chaque nouveau jugement au tribunal. Il y a l’impossibilité désormais de sortir vu son passé en prison [2]. Il y a ces deux matons qui l’accompagnent quotidiennement dans tous ses déplacements puisque l’AP le considère comme un détenu « violent » à l’encontre des surveillants. De quoi devenir vite dingue.
Dernières infos : le cycle semble ne jamais prendre fin. Après son transfert à Bourg-en-Bresse, quand sa mère vient le voir au parloir, il a le bras dans une attelle ; on ne sait pas quand ni comment ça s’est produit. Sur le moment, les surveillants refusent de lui transmettre son linge sale sans explications. La mère s’énerve, demande des explications et est aussitôt interdite de parloir. Le 23 avril, éclate une altercation entre Samir et un maton, il est immédiatement placé au mitard. Il entame alors une grève de la faim. Le 30 avril, une personnelle du SPIP (le Service pénitentiaire d’insertion et de probation) annonce à sa famille qu’il est sorti du mitard, apparemment sur ordre d’un médecin, et qu’il a arrêté sa grève de la faim.
Pour sa libération, le rétablissement des parloirs avec sa mère ainsi que la fin des vexations, brimades et autres provocations à son encontre, rassemblement le 6 juin à 14h devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon.
Notes
[1] Il faut savoir qu’à chaque altercation avec un surveillant, le détenu passe au prétoire (commission de discipline interne à la prison) où il est susceptible d’être envoyé au mitard, il peut passer aussi devant un tribunal qui allongera sa peine de prison et il n’aura plus droit aux réductions de peine.
[2] En 2011, le Tribunal de Grande Instance de Vienne a refusé qu’il sorte du Centre Pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier sous le régime de la semi-liberté alors qu’il avait pourtant un employeur et qu’il n’avait jamais eu de problèmes dans cette prison avec un détenu ou un surveillant : » Au regard de son mauvais comportement, Monsieur Tafer ne justifie pas d’efforts sérieux de réadaptation sociale pendant son incarcération permettant d’envisager l’octroi d’un aménagement de peine. Il convient de rejeter sa demande. »
source: Rebellyon.info
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– 06/04/2012
Une quarantaine de policiers ont été blessés au cours d’affrontements violents dans la nuit de samedi à dimanche à Hambourg entre des manifestants néo-nazis et des groupes d’extrême gauche, a indiqué la police dimanche.
Les policiers ont été assaillis par les jets de pierres, bouteilles et cocktails molotov, répliquant avec des lances à incendies et des aérosols au poivre sur les groupes des deux extrêmes qui se sont affrontés tard dans la nuit à l’occasion d’un rassemblement néo-nazi. Au moins deux voitures et un car de police ont été incendiés. 63 manifestants ont été interpellés et 17 incarcérés par la police, qui avait déployé 4.400 policiers pour ramener le calme.
Environ 3.500 personnes, principalement des militants d’extrême gauche, ont tenté de bloquer une marche de quelque 700 skinheads d’extrême droite, tandis que plus de 10.000 personnes participaient à un rassemblement pacifique contre les néo-nazis devant l’hôtel de ville.
{Par Europe1.fr avec AFP}
http://www.youtube.com/watch?v=hDbKLmO_w7I&NR=1&feature=endscreen
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– 06/03/2012
Emmenés par des nouveaux venus, « les autonomes », l’extrême droite nationaliste devait à nouveau défiler samedi après-midi dans le centre-ville de Lyon « contre la répression ». Mais le préfet en a décidé autrement. Et l’interdiction a été respectée.
Ce vendredi après-midi, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a interdit la manifestation qui devait partir samedi à 14h30 de la place Carnot (Lyon 2e) pour rejoindre la place Guichard (Lyon 3e). Raison invoquée ? « Les troubles importants que cette manifestation fait peser sur l’ordre public » (…) « compte tenu des débordements constatés lors des manifestations précédentes organisées par la même mouvance ».
Malgré cette décision, le Collectif d’organisations de gauche de « Vigilance contre l’Extrême-Droite »* craignait, dans un communiqué, que les manifestants potentiels tentent malgré tout de se montrer dans les rues de Lyon :
« Habituellement, les manifestations de nationalistes autonomes ne tiennent pas compte des interdictions : il sera donc très difficile d’empêcher la tenue de celle-ci ».
Les nationalistes autonomes, nouveaux venus chez les « néofascites »
Pour la première fois à Lyon apparaît l’appellation d’ »autonomes ». Sur le flyer, la « manifestation nationaliste unitaire contre la répression » est « organisée par les « Autonomes lyonnais ».
Les nationalistes autonomes sont d’abord apparus en Allemagne au début des années 2000, puis en France, il y a quatre ans environ. Leur caractéristique principale, comme nous l’explique le politologue Stéphane François tient au fait qu’ils reprennent les codes des mouvements autonomes d’extrême gauche dans le cadre d’une idéologie néo-fasciste :
« Ils s’inscrivent dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire, c’est-à-dire néofasciste. A l’instar des fascistes, ils promeuvent la violence de rue. Au niveau des codes culturels, ils sont surtout connus pour détourner ceux de la mouvance autonome, c’est-à-dire d’une frange de l’extrême gauche. Ainsi, ils reprennent le mode d’organisation des « black blocks ». Ils ont un côté contre-culturel et jeune. Leur drapeau noir détourne celui de la mouvance antifasciste et fait un clin d’œil au Front noir, un parti fondé au début des années trente par des dissidents du parti nazi, comme Otto Strasser, qui souhaitaient développer le côté « socialisant » du parti. En Allemagne, ils sont vus comme les descendants des SA. »
Le recrutement chez les hooligans de Gerland
Une des preuves de l’ascendant pris par ces nationalistes autonomes pour l’organisation de cette manifestation lyonnaise le 2 juin est le thème même de la mobilisation : « contre la répression ». Selon Stéphane François, c’est une pratique typique de cette mouvance. Il s’agit :
▪ d’un détournement de leur part de la phraséologie d’extrême gauche
▪ d’une volonté de faire passer des militants violents pour des victimes révolutionnaire de la répression policière.
Ce mot d’ordre n’est pas étranger à la volonté des autonomes de toucher le public du stade de Gerland, concerné par les interdictions de stade. Selon le Collectif Vigilance 69, « il semblerait que cet appel ait un écho dans les milieux hooligans nationalistes implantés à Gerland ».
Une famille nationaliste unie
La famille nationaliste lyonnaise compte donc un nouveau rejeton. Difficile toutefois de connaître pour le moment son activité réelle. Car pour organiser cette manifestation, les Autonomes ont eu besoin, a minima, du conseiller régional Alexandre Gabriac qui faisait partie des signataires du parcours, reçus à se titre par le préfet délégué pour la défense et la sécurité. A la sortie de l’entretien, il a publié sur facebook la décision de la préfecture.
Alexandre Gabriac, qui participe à trois micro-formations d’extrême droite : la sienne, les Jeunesses nationalistes, l’Oeuvre française et le GUD Lyon, qui a relayé l’information sur son blog. Sa dernière apparition remarquée était en Italie pour la commémoration de la mort de Mussolini. Cette fois-ci, il arborait la chemise bleue de l’Oeuvre française et n’a pu s’empêcher de faire un salut fasciste.
Pour le politologue Stéphane François, il aurait y pu avoir également à cette manifestation des membres de Troisième Voie, mouvement fondé par un ancien skinhead, Serge Ayoub dont les nationalistes autonomes sont très proches :
« Premièrement, ils défilent ensemble lors de la manifestation des groupes radicaux qui lieu aux alentours des 8/9 mai de chaque année, avec la Nouvelle Droite Populaire, Terre et peuple, le Comité du 9 mai, les Jeunesses nationalistes, le GUD, etc (cette année la manif a eu lieu le 13 mai, ndlr). On les a vus de nouveau défiler ensemble lors de la manifestation à Lille, le 8 octobre 2011. Deuxièmement, ils ont des idéologies très proches, voire quasi-identique : un identique discours nationaliste et socialiste, une même culture des rixes de rues. »
Des promesses d’arrestations dissuasives ?
La préfecture avait prévenu : si des nationalistes étaient pris à se regrouper samedi place Carnot ou ailleurs, il y aurait des arrestations.
Sur Facebook, certains annonçaient qu’ils y « seraient », d’autres appelaient à une prochaine manifestation déjà prévue pour le samedi 23 juin, à l’initiative, cette fois-ci, des Jeunesses nationalistes de Gabriac, avec pour thème « la révolte des Souchiens ». Sur le Facebook des étudiants du GUD de Lyon, on peut ainsi lire :
« Manifestation interdite par le préfet demain… Nous appelons nos militants et sympathisants à rester mobiliser et à venir nombreux le 23 Juin à Lyon pour la manifestation organisée par les Jeunesses Nationalistes. On ne se laissera pas bâillonner ! »
Samedi, aucun regroupement de nationalistes n’a été remarqué dans le centre-ville de Lyon. Peut-être que, place Carnot, là où devait débuter la manifestation, la présence d’une trentaine de camionnettes de CRS massée a eu un effet dissuasif.
*Collectif 69 de Vigilance contre l’Extrême-Droite : MFPF, RESF, CGA, CNT, Sud éducation, Solidaires, la CGT vinatier et CGT éducation, CRASS, PG, le PIR, NPA, GU, PS, PCF, SOS Racisme, LDH, le CRI, UJFP, Les Voraces, La Rafal, Résistance Citoyenne Ouest Lyonnais, Ras l’Front, MRAP, Jeunes Ecologistes
Article mis à jour le samedi 2 juin à 17h http://www.rue89lyon.fr
http://collectifvigilance69.over-blog.com
http://www.rue89lyon.fr/2012/05/17/gabriac-recidive-italie-salut-fasciste-memoire-mussolini/
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– 06/03/2012
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– 06/02/2012
COOKIES AUX PÉPITES DE CHOCOLAT
Préchauffer le four à 180 degrés
Ingrédients, ordre de préparation et quantités
Etape 1:
1/2 cup de sucre brun
2/3 cup de huile végétale
Mélanger
Etat 2:
1/4 cup de lait végétal (lait de riz, amande, soja…)
1 cuillère à soupe de maïzena (ou substitut d’oeuf (1 cuillère à soupe = 1 oeuf))
Mélanger
Etape 3:
2 cuillères à soupe de extrait pur de vanille ou caramel
1/2 cuillère à café de sel
1/2 cuillère à café de bicarbonate
Mélanger
Etape 4:
1 cup de farine
Mélanger jusqu’à avoir une pâte bien homogène
Etape 5:
Ajouter la quantité désirée de pépites de chocolat (ou bien couper une plaque de chocolat en petits morceaux)
1/2 cup de farine
Mélanger voir même pétrir.
Etape 6:
Mettre du papier sulfurisé sur une plaque et faire des crottes avec la pâte et les aplatir.
ENFOURNER 8 MINS !!!!
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– 05/31/2012
L’expérience historique nous apprend que tous les compromis conclus entre la révolution et la contre-révolution ne peuvent profiter qu’à cette dernière. Toute politique de compromis est une politique de banqueroute pour le mouvement révolutionnaire. Ce qui avait débuté comme un simple compromis avec la social-démocratie allemande a abouti à Hitler. Ce que Lénine justifiait comme un compromis nécessaire a abouti à Staline. En diagnostiquant comme maladie infantile du communisme le refus révolutionnaire des compromis, Lénine souffrait de la maladie sénile de l’opportunisme, du pseudo-communisme.
Ancien député social-démocrate allemand, Otto Rühle évolua au sein de l’opposition de gauche. Membre fondateur du Spartakusbund, puis délégué au conseil ouvrier et militaire de Dresde en 1918. Il s’opposa à Rosa Luxemburg sur la question des élections.
Extraits:
« LA LUTTE CONTRE LE FASCISME COMMENCE PAR LA LUTTE CONTRE LE BOLCHEVISME »
“1. Le bolchevisme est une doctrine nationaliste. Conçue à l’origine essentiellement pour résoudre un problème national, elle se vit plus tard élevée au rang d’une théorie et d’une pratique de portée internationale, et d’une doctrine générale. Son caractère nationaliste est aussi mis en évidence par son soutien aux luttes d’indépendance nationale menées par les peuples assujettis.
2. Le bolchevisme est un système autoritaire. Le sommet de la pyramide sociale est le centre de décision déter minant. L’autorité est incarnée dans la personne toute puissante. Dans le mythe du leader, l’idéal bourgeois de la personnalité trouve sa plus parfaite expression.
3. Organisationnellement, le bolchevisme est hautement centralisé. Le comité central détient la responsabilité de toute initiative, instruction ou ordre. Les dirigeants de l’organisation jouent le rôle de la bourgeoisie ; l’unique rôle des ouvriers est d’obéir aux ordres.
4. Le bolchevisme est une conception activiste du pouvoir. Concerné exclusivement par la conquête du pouvoir politique, il ne se différencie pas des formes bourgeoises traditionnelles de domination. Au sein même de l’orga nisation, les membres ne jouissent pas de l’autodétermination. L’armée sert de modèle d’organisation au parti.
5. Le bolchevisme est une dictature. Utilisant la force brutale et des méthodes terroristes, il oriente toutes ses fonctions vers l’élimination des institutions et des courants d’opinion non bolcheviques. Sa « dictature du prolétariat » est la dictature d’une bureaucratie ou d’une seule personne.
6. Le bolchevisme est une méthode mécaniste. L’ordre social qu’il vise est fondé sur la coordination automatique, la conformité obtenue par la technique et le totalitarisme le plus efficace. L’économie centralement «planifiée» réduit sciemment les questions socioéco nomiques à des problèmes technicoorganisationnels.
7. La structure sociale du bolchevisme est de nature bourgeoise. Il n’abolit nullement le système du salariat et il refuse l’appropriation par le prolétariat des produits de son travail. Ce faisant, il reste fondamentalement dans le cadre des relations de classes bourgeoises, et perpétue le capitalisme.
8. Le bolchevisme n’est un élément révolutionnaire que dans le cadre de la révolution bourgeoise. Incapable de réaliser le système des soviets, il est par là même incapable de transformer radicalement la structure de la société bourgeoise et de son économie. Ce n’est pas le socialisme qu’il instaure, mais le capitalisme d’État.
9. Le bolchevisme n’est pas une étape de transition qui déboucherait ultérieurement sur la société socialiste. Sans le système des soviets, sans la révolution radicale et totale des hommes et des choses, il ne peut remplir l’exigence socialiste primordiale, qui est de mettre fin à l’aliénation humaine engendrée par le capitalisme. Il représente la dernière étape de la société bourgeoise, et non le premier pas vers une nouvelle société.
Ces neuf points fondent une opposition irréconciliable entre le bolchevisme et le socialisme. Ils illustrent avec toute la clarté nécessaire le caractère bourgeois du mouvement bolchevique et sa proche parenté avec le fascisme. Nationalisme, autoritarisme, centralisme, direction du chef, politique de pouvoir, règne de la terreur, dynamiques mécanistes, incapacité à socialiser – tous ces traits fondamentaux du fascisme existaient et existent dans le bolchevisme. Le fascisme n’est qu’une simple copie du bolchevisme. Pour cette raison, la lutte contre le fascisme doit commencer par la lutte contre le bolchevisme.“
Editions Entremonde
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Commentaires fermés sur « La révolution n’est pas une affaire de parti » Otto Rühle
– 05/28/2012
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– 05/28/2012