Le Théâtre de l’Usine et l’Infokiosque de Genève ont le plaisir de vous inviter à:
UNE SOIREE DE SOUTIEN AUX MIGRANT.E.S DE CALAIS VENDREDI 18 DECEMBRE 2015 THEATRE DE L’USINE (11 rue de la Coulouvrenière, Genève)
PROGRAMME
19H CONFERENCES
Conférence sur le thème des migrations avec Romain Stünzi et Présentation sur Calais
21H REPAS
22H CONCERTS Fanfare Revuelta Le 579 (rap’n roll) The Staches (garage lo-fi pop punk) Dj Ras Mali
Et aussi, table de presse, t-shirts sérigraphiés etc.
Nous descendons de nouveau dans la rue pour montrer notre résistance contre le régime d’asile meurtrier et contre le racisme agressif qui s’instaure partout.
Les Etats européens continuent la militarisation de toutes les frontières et construisent toujours plus de clôtures et des murs. Les personnes fuyants les horreurs de la guerre risquent leur vie en prenant des chemins rendus de plus en plus dangereux.
Les gardes-frontières et la police procèdent de manière extrêmement brutale contre elles. En même temps, les migrant.es qui vivent ici sont exposé(e)s à un système d’asile répressif et inhumain. Dans les camps, les requérant.es d’asile vivent dans une isolation insupportable et endurent des brimades quotidiennes.
Nous nous solidarisons avec toutes les personnes qui fuient les guerres du capitalisme et les atrocités des violences impérialistes.
Soyons solidaires de leurs luttes!
Défendons-nous contre la classe dominante et la politique de migration raciste!
Contre les camps d’isolation et contre l’illégalisation de migrant.es! Vive la solidarité internationale!
Venez tous et toutes manifester le 12.12.15 à 14.00 sur Helvetiaplatz, à Zurich.
Suite aux dernières provocations des néo-fascistes à Genève une action banderolle a été réalisée sur le quai du Seujet dans la nuit de samedi à dimanche.
Plusieures centaines de tracts ont été distribués aux passantEs et aux noctambules:
« Cet été, la mouvance néo-fasciste a cherché à de nombreuses reprises à s’en prendre aux requérant-e-s d’asile et à leurs revendications.
En parallèle, des jeunes ont subi des tentatives d’agression et d’intimidation. Les auteurs de certaines de ces agressions sont Lucas Tersen et son acolyte au visage tatoué. Tous deux sont des dissidents de Blood&Honor Combat 18, une organisation néo-nazie terroriste. Lucas Tersen est notamment recherché par la justice française et condamné à deux ans de prison ferme pour participation à un groupe de combat.
Nous sommes là pour rappeler que ces individus sont présents, actifs et qu’ils peuvent représenter une menace si nous les laissons faire impunément.
Notre action a pour but de rappeler que Genève est et restera antifasciste et que les néo-fascistes ont des noms et des adresses.
C’est peu dire que ces quatre-vingt-dix dernières années, les Kurdes n’ont pas eu beaucoup d’amis. Depuis sa création en 1923, la Turquie a consciencieusement dénié à ce peuple les droits les plus élémentaires comme celui de parler sa langue ou de s’organiser politiquement. Depuis 1978, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est le principal représentant des intérêts des Kurdes de Turquie. A l’origine, ce groupe est marxiste-leniniste et pratique la guérilla comme la diplomatie parallèle afin de faire reconnaitre au peuple kurde son droit à l’auto-determination.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par l’Union Européenne, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Turquie.
Idéologiquement et politiquement, le PKK connaîtra une mue décisive en 2005. Par la voix de son leader Abdullah Ocala, il est annoncé que le parti renonce à la perspective d’un Etat-Nation à cheval entre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran. Dans un ouvrage éponyme [http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Abdullah-Ocalan-Confederalisme-democratique.pdf], Ocalan développe la perspective du Confédéralisme Démocratique. La forme-Etat y est décrite comme fondamentalement contre-révolutionnaire et anti-progressiste. Très influencé par Murray Bookchin https://fr.wikipedia.org/wiki/Murra…, le théoricien du municipalisme libertaire, le PKK prône désormais l’auto-organisation en communes, seule forme politique à même d’en finir avec le capitalisme et l’impérialisme. « Le droit à l‘autodétermination des peuples comprend le droit à un Etat propre. La fondation d‘un Etat ne permet cependant pas d‘augmenter la liberté d‘un peuple, et le système des Nations-Unies, fondé sur les Etats-nations, a démontré son inefficacité. Les Etats-nations se sont ainsi mis à représenter de sérieux obstacles face aux évolutions sociales. Le confédéralisme démocratique est le paradigme inverse, celui des peuples opprimés. Le confédéralisme démocratique est un paradigme social et non-étatique. Il n‘est pas contrôlé par un Etat. Le confédéralisme démocratique représente également les aspects organisationnels et culturels d‘une nation démocratique. Le confédéralisme démocratique est fondé sur la participation de la population, et ce sont les communautés concernées qui y maîtrisent le processus décisionnel. Les niveaux les plus élevés ne sont présents qu‘afin d‘assurer la coordination et la mise en œuvre de la volonté des communautés qui envoient leurs délégués aux assemblées générales. Pour assurer un gain de temps, ils font office à la fois de porte-parole et d‘institution exécutive. Cependant, le pouvoir décisionnel de base est dévolu aux institutions populaires. »
Depuis 1999 et l’arrestation d’Abdullah Ocalan au Kenya, le PKK a déclaré un cessez-le feu unilatéral en Turquie.
Malgré ces gages de bonne volonté et l’adoption d’une perspective politique radicalement démocratique, la Turquie n’a cessé de mener la guerre aux Kurdes trop rétifs. Cette guerre civile de basse et moyenne intensité se ramifie évidemment jusqu’à la France où à la demande de la Turquie, la police antiterroriste française arrête régulièrement les militants kurdes pour les envoyer de longues années en prison. La diaspora kurde prenant bien garde à ménager ses rapports avec la France, ces arrestations antiterroristes sont le plus souvent justifiées par des financements du PKK. Lorsqu’on est kurde et politisé en France, mieux vaut ne pas faire de virement Western-Union à sa famille.
Pour reprendre les mots d’un célèbre juge antiterroriste français, « depuis 2006 la France est le seul pays à avoir autant interpellé, jugé, condamné et emprisonné de militants du PKK ». Malheureusement épinglé par le Canard Enchaîné, ce même juge se retrouvera au coeur de polémiques et de manipulations qui entacheront gravement sa carrière.
Si la situation des Kurdes et leurs arrestations en France ne suscitent que très peu d’intérêt dans l’opinion publique française, la donne va radicalement changer à partir de l’été 2014. En effet, alors que les militants de l’Etat Islamique gagnent massivement du terrain en Syrie et en Irak, le PKK et les Unités de Protection du Peuple (YPG) s’avèrent être les seules forces suffisamment organisées pour les mettre en déroute. En Août, les combattants kurdes permettent la fuite de 200 000 Yézidis encerclés dans les Monts Sinjar en Irak et passent en quelques jours du statut de terroristes à celui de héros. Au même moment, la défense armée de la ville de Kobané contre les assauts djihadistes produit une vague de sympathie mondiale. On peut lire jusque dans les pages du « magazine féminin » Marie Claire des odes au courage et à la beauté des combattantes kurdes. Sur internet, des vidéos soutenant le YPG et le PKK fleurissent par centaines.
2014 fut donc l’année de l’un des plus ahurissant retournement du dispositif antiterroriste mondial. Les Etats-Unis et la France se retrouvent à soutenir et armer en Irak ceux-là même qu’ils continuent d’incarcérer pour terrorisme sur leur sol. Pourquoi pas ?
Mais il aura fallu attendre l’été 2015 pour que la confusion géopolitique la plus totale fasse jour. Il aura suffit que Recep Tayyip Erdogan se vexe de ne pas avoir pu fonder un nouveau gouvernement pour qu’il prenne la résolution de s’en prendre, selon ses déclarations, à tous les groupes terroristes, c’est-à-dire à l’Etat Islamique et au PKK. Étrangement, sur les centaines d’attaques aériennes déclenchées par le gouvernement d’Ankara, seulement trois auraient visé l’Etat Islamique. Les centaines d’autres tombèrent sur les bases du PKK. Depuis, les émeutes sont quasi-quotidiennes en Turquie et plusieurs villes de l’Est ont déclaré leur indépendance du pouvoir central turc pendant que d’autres sont assiégées par l’armée d’Ankara.
Alors que nous profitions de notre pause estivale à la terrasse d’un café, nous avons rencontré Zeki et Leïla Hatipoglu, deux réfugiés kurdes ayant fui la Turquie en 1989. Leur point de vue sur la situation nous est apparu à la fois riche et précis. Zeki a accepté que nous filmions un entretien avec lui pour LundiMatin. Pour plus de clarté, nous avons découpé l’entrevue en une dizaine de thèmes dont nous diffusons les premiers extraits aujourd’hui. La suite sera publiée dans nos deux prochains numéros.
Parcours
« Je suis venu en France en 1989. On ne peut pas vraiment expliquer ce que c’est que d’être réfugié. Pour comprendre, il faut être réfugié. Moi personnellement, j’ai vu beaucoup de difficultés. Il y a toujours les histoires raciales. Mais moi je ne me sentais jamais étranger. Ca fait 25 ans et jamais je ne me suis jamais senti étranger. Pour moi, je ne suis pas extra-terrestre, je suis terrestre. L’important, c’est le combat de l’humanité. »
Anecdote d’enfance
Nous on dit à Ankara : « Si vous êtes malades, si vous êtes amoureux de votre drapeau, nous on vous dit, vous pouvez le garder, c’est cadeau ! Mais laissez-nous tranquilles. »
Ma mère ne savait pas parler turc, mon père non plus. C’est pour ça que dès l’école ça m’a choqué. Je vais vous raconter une histoire. J’étais au collège en 3e, c’était ma première action. On était 36, maintenant on ne doit plus être que 7 à être encore vivants.Il y a 4 ou 5 camarades qui sont décédés lors des grèves de la faim. Quelques-un sont morts de la torture à Diyarbakır à l’époque des évènements de 1980… Tous les jours quand on commençait l’école le matin, il fallait dire « Je suis turc, je suis grand… un Turc est meilleur que tout le monde… » Tous les jours, tous les jours, tous les jours. On a discuté entre-nous et moi j’ai dit que je ne voulais pas dire ça. Je suis ni Turc, ni grand. Donc on en discute avec 4 ou 5 copains et puis un jour, on va à l’école, il y a la levée du drapeau, tous les élèves et moi et mes amis on s’en va. Alors le directeur nous demande : « Mais qu’est-ce que vous faites ? » Alors je lui réponds « Moi je n’y vais pas, je ne suis ni turc, ni grand. Je suis Kurde ». Il me répond « Chut ! vous pouvez pas dire ça ». À 4 ou 5 on reste là. Une demi-heure après, il y a un camion militaire qui arrive et ils nous ramènent jusqu’à leur base militaire. Et là ils nous frappent… On était jeunes… avec la crosse du fusil… ils m’ont accroché à un radiateur qu’ils ont poussé à fond. Ca fait mal ! Ca brûle comme le barbecue ! Ils nous ont gardé pendant deux jours vu qu’on était jeunes. Et pendant deux jours ils nous ont dit « Dis que t’es turc et tu peux partir. » Mais nous on voulait pas. »
« Nous on a 60 ans, avec nous on peut discuter mais après nous, c’est plus possible. La Turquie, tu veux qu’elle discute avec qui ? Les jeunes ils veulent pas ! Tu dis une parole, « Brulez ! » et les jeunes ils brûlent tout. »
Historique
« A un moment, les Turcs ont lancé une propagande. « Vous êtes musulmans, nous aussi, c’est pas la peine d’être Kurdes, on est frères ». Mais comment ça on est frères ? Vous avez tout et nous on a rien, on peut pas être frères, ça va pas ! Et si tu résistes contre eux, ils disent « Terroristes ! 20 ans de prison. » Tu écris un article sur l’histoire kurde, hop 30 ans de prison. Après on a compris. Après 1980 ils ont rempli la prison de Diyarbakir et là c’était comme les prisons de Saïgon. C’était inimaginable, des massacres, des trucs inimaginables. »
« L’histoire nous a donné une mission : nous battre aussi pour les autres. Si les Kurdes sont libres, les Turques et les Arabes seront libres aussi »
Sur Daesh et la Turquie
Quand l’Etat Islamique a attaqué Kobané, ils étaient 7000 et il n’y avait que 500 personnes en face. Dès que le YPG s’est mis à résister, la Turquie a tout de suite fermé la frontière. Parce que du côté turc, il y avait des milliers de jeunes Kurdes qui voulaient aller là-bas. Mais les jeunes ont cassé les postes frontières et ils ont pu rejoindre la résistance. Derrière le dos de Daesh, c’est la main de la Turquie. Moi j’étais là-bas, par exemple les blessés de Daesh, les ambulances turques viennent les chercher et à l’intérieur, ils mettent tous les gars qui viennent d’Europe pour combattre avec Daesh. Il y a des centaines de camions de matériel militaires qui ont été envoyé pour Daesh. Les Turcs, ils ont un seul but, c’est d’écraser la résistance kurde.
Le 13 novembre, au moment même ou les assassins sanguinaires de Daech assassinaient froidement au moins 129 innocents en plein Paris, les armées révolutionnaires kurdes leurs faisaient subir une terrible défaite militaire en reprenant la ville de Shingal après 15 mois de combats.
Pourtant l’État français et l’Union Européenne ne cessent de réprimer les organisations de la résistance kurde. L’Europe interdit le soutien militaire, financier et politique à nos organisations soeurs et emprisonne ses soutiens. 36 militants proches du PKK ont encore été arrêtés récemment en Belgique tandis que Salah Abdeslam pouvait préparer en toute tranquillité les attentats de Paris.
De même, la France collabore activement avec le gouvernement turc de l’assassin islamiste Erdogan sans que cela ne semble poser problème. Erdogan ne cache même pas le soutien sans faille qu’il assure à Daech : il finance l’Etat Islamique, lui apporte un soutien logistique et militaire (allant jusqu’à bombarder les positions kurdes), ouvre ses frontières aux djihadistes du monde entier pour qu’ils puissent rejoindre les rangs de l’EI et massacre toutes les organisations turques s’opposant à sa politique intérieure despotique tel que le HDP sans que la France et l’UE n’émettent de protestations.
Les YPG, les YPJ et le PKK mènent de front une guerre totale contre les fascistes de l’État Islamique en mettant en place une société socialiste autogestionnaire, féministe et écologiste dans les territoires qu’ils libèrent comme à Kobané. Le modèle de société des territoires kurdes est en opposition totale à celui – génocidaire, obscurantiste et ultra-réactionnaire – promu par Daech.
Les combattantes et combattants révolutionnaires kurdes sont l’unique rempart progressiste et démocratique face à Daech en Syrie et en Irak. Les communistes et libertaires européens soutiennent activement le Kurdistan libre depuis le début du de la guerre contre Daech. Les peuples d’Europe se doivent de soutenir activement les kurdes dans la destruction de notre ennemi commun. Pour empêcher que l’horreur ne devienne la norme à Paris, au Moyen-Orient et ailleurs, nous réclamons la prise de mesures immédiates en faveur des armées du peuple kurde :
retrait du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) de la liste des organisations terroristes dressée par l’Union Européenne
suppression de toutes les sanctions visant cette organisation
accroissement massif du soutien financier, logistique et militaire aux YPG, YPJ et au PKK
arrêt immédiat des poursuites engagés par des pays de l’UE (Belgique, Allemagne) contre les militants et soutiens du PKK
rupture immédiate des relations diplomatiques et prise de sanctions économiques à l’encontre la Turquie et des autres pays tel que l’Arabie Saoudite soutenant Daech
reconnaissance par la communauté internationale des zones autonomes kurdes et du droit du peuple kurde à disposer de sa terre
Seule la résistance démocratique kurde est en mesure d’annihiler Daech sur le terrain. Soutenons les par tous les moyens nécessaires.
Vive la résistance armée des révolutionnaires kurdes ! Vive le Kurdistan libre !
#fuckIsisSupportPkk #supportOurTroups
Premiers signataires : Action Antifasciste NP2C, Action Antifasciste Paris-Banlieue, Action Antifasciste Marseille, Action Antifasciste Tolosa, Action Antifasciste La Roche / Bast’Yon De Résistance, Action Antifasciste Pau, Action Antifasciste Genève, Ipeh Antifaxista, Sare Antifaxista, Collectif Nosostros.
Une journée d’action commune est programmée pour jeudi prochain.
Il y a un an les milices kurdes remportaient la bataille de Kobane face à Daesh. Ce dimanche, journée d’éléctions législatives anticipées en Turquie, continuons à soutenir la résistance kurde contre l’AKP de Erdogan et leurs marionnettes nationalistes et fondamentalistes.
Vive la résistance du peuple kurde! Vive la solidarité internationale!
Suite à la forte présence policière du samedi 10 octobre à Berne, la balade de nuit antifasciste avait été déplacée au samedi 17 octobre.
Le rendez-vous était fixé à 14h devant la Gare. La police avait mis en place le même dispositif que la semaine passée avec l’aide de polices d’autres cantons afin de tuer dans l’oeuf tout rassemblement.
Alors que les manifestantEs se trouvaient disperséEs en ville, une fausse manifestation est sortie de la Reitschule pour attirer l’attention de la police sur la Schützenmatte. Cela a permis de lancer la première manifestation spontanée derrière le dispositif de la police qui avait cadrillé la Gare et une bonne partie du centre-ville.
S’en est suivi toute une après-midi de manifestations spontanées et décentralisées (5 cortèges!) regroupant entre 100 et 200 personnes par cortège.
La police a tout de même réussi à encercler des manifestantEs et a utilisé des balles en caoutchouc et du spray au poivre alors que ces premièrEs n’avaient pas cherché la confrontation.
Les manifestations spontanées et décentralisées ont prouvé que malgré l’interdiction et la répression policière, il est possible de défier l’Etat et d’amener notre critique dans la rue de manière autonome et auto-organisée. Le lendemain, plus de 300 personnes ont défilé contre la répression de la veille et pour dénoncer les arrestations (environ une centaine). La violence de la police a été très fortement ressentie à Berne au cours de ces derniers mois. Les contrôles au faciés sur la Schützenmatte sont quotidiens et il y a eu des squats qui ont été perquisitionés par des flics armés de mitrailleuses. Le point culminant a été le déploiement de la police lors d’une manifestation de solidarité avec le mouvement révolutionnaire dans les régions kurdes de Turquie.
Comme les camarades du Groupe des Jeunes Revolutionnaires de Berne (RJG) l’écrivent sur leur communiqué:
« Mais nous ne nous calmerons pas et ni la police ni les fachos pourront nous empêcher de porter notre protestation dans la rue et de nous organiser contre la domination. »
Le Réseau Antifasciste Genevois a pour but de promouvoir l’information, la réflexion, la culture, la diffusion de matériel et l’action contre toute idéologie réactionnaire ou oppressive, dans une optique anti-autoritaire et de classe.