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Lyon: vidéo d’appel

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Manif offensive contre le FN et le racisme d’Etat

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Appel Lyonnais

MANIF OFFENSIVE CONTRE LE FRONT NATIONAL ET LE RACISME D’ÉTAT

Le 29 novembre se tient le congrès du FN à Lyon.
La crise économique, les mesures d’austérité et l’apparente faiblesse de la classe politique sèment la confusion. Le contexte est propice. Il s’agit pour le FN d’élaborer un programme se présentant comme une alternative aux partis traditionnels, en vue des prochaines élections.

Malgré ses opérations de lifting, le FN reste ce parti xénophobe de la « France aux Français ». Dans les villes où il a été élu, le constat est clair : les frontistes ne luttent pas contre le chômage mais contre les chômeurs, ni contre la pauvreté mais contre les pauvres.

D’autres mouvements comme les Identitaires (particulièrement présents à Lyon) et Égalité et Réconciliation, issus de courant nationalistes, antisémites ou néo-nazis, occupent les médias avec leurs discours. Ils se présentent à leur tour en rupture, anti-système ou révolutionnaires, tout en rabattant de fait de l’électorat pour le FN.
Dans la rue s’enchaînent manif anti-immigré.e.s à Calais, attaques de camps de Rroms par des groupuscules à Rennes ou à Lyon, manifestations contre le mariage pour tou-te-s, « jours de colère »… L’ambiance pue !
Dans toute l’Europe, le repli identitaire comme la désignation de boucs émissaires et l’opportunisme électoral d’extrême droite se sont répandus.

Mais agiter le spectre de l’extrême droite et vouloir diaboliser le FN,
c’est oublier que ses idées sécuritaires, nationalistes et racistes ont largement inspiré les gouvernements, de droite comme de gauche, ces dernières années !

Sans-papiers, Rroms et étranger-e-s sont présenté-e-s comme la source de tous les problèmes et régulièrement visé-e-s par de nouveaux dispositifs répressifs. Quotidiennement la police traque, tabasse, tue et expulse hors d’une Europe aux frontières meurtrières. L’État et sa police n’hésitent pas à réprimer violemment tou-te-s ceux et celles qui refusent de se laisser marcher dessus. On pense à toutes les victimes de mutilations et de crimes policiers dans les quartiers, dans les stades, dans les ZAD ou tout simplement dans la vie quotidienne.

Quant aux crispations sur l’identité nationale et la laïcité, elles cachent mal une prise de partie islamophobe des gouvernants.
Nous faisons face au racisme d’État comme à sa « préférence nationale » chaque jour.
Et les partis de gauche voudraient que « tous ensemble », on s’allie contre l’extrême droite…

Nous ne nous indignons pas de la montée de l’extrême droite, nous voulons nous organiser en conséquence !

Pour toutes ces raisons, et dans le contexte actuel de révolte après la mort de Rémi, nous appelons à une réaction dans la rue le 29 novembre, quitte à trouver la police sur notre route et à refuser de faire marche arrière !

Il n’est pas possible que la venue du FN à Lyon se déroule tranquillement !

Rendez-Vous le 29 novembre à 14h
place Jean Macé
(Lyon 7e, métro B, tram T2)

Venez déterminé-e-s.

 

Organisation des départs en car de toute la France : http://www.alyonnousfaceaufn.org/

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Prendre parti contre le Front National

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Tract pour la manif du 29 novembre à Lyon contre le congrès du Front National.

Ces derniers temps, en France, on a l’impression de manquer d’air. Avec les dernières percées électorales du Front National, les sorties sur la décadence de la France d’un Zemmour ou d’un Soral, les buzz des vidéos de Dieudonné, le petit peuple de droite qui sort à l’appel de la « Manif pour tous » en nous expliquant ce qu’est un « homme », une « femme », une « famille ». Sans parler des mobilisations d’acharnés contre la « théorie du genre » et pour « Jour de colère », le développement des « voisins vigilants », petits groupes de vieux bourgeois calfeutrés derrière leur fenêtre à défendre leur pré-carré pavillonnaire.

Ajoutez à cela les appels à déloger les squats de migrants à Calais, des riverains s’organisant pour aller incendier le camp de Rroms d’à coté (à Bobigny, à Marseille), un bijoutier qui récolte un million de « likes » sur Facebook après avoir tué son braqueur d’une balle dans le dos, et on peut se dire que les temps sont à la radicalisation. Maintenant, n’importe qui peut se mettre à faire le flic pour de vrai et à vous écraser la gueule s’il s’estime dans son bon droit. L’époque du ressentiment, de la colère rentrée, c’est terminé. Les forces conservatrices se la jouent décomplexé.

Face à cette réalité qui déboule, le réflexe gauche reste l’indignation, quand ce n’est pas la dénégation. On réagit en s’offusquant et en criant à la « montée du fascisme », en appelant à la « vigilance constante » – et surtout, le moment venu, à retourner voter PS. C’est un peu limité. Un peu débile. On sent bien que tout ça manque d’ambition. On sent bien à travers ces bêtises qu’aujourd’hui la politique française se résume à la gestion d’une cocote-minute sous pression : freiner la montée du chômage, freiner la progression du Front National, freiner l’inexorable réchauffement climatique, etc. Retarder autant que possible l’explosion.

Dans ce contexte, le FN occupe naturellement le devant de la scène. Il est une boussole aussi bien pour les groupes nationalistes qui naviguent à ses bords que pour la classe politique dans son ensemble. À bien regarder, une bonne partie des thématiques, des idées, des propositions du FN se trouvent déjà dans les programmes de ses concurrents. Une bonne part de notre actuel « débat public » – la surenchère à propos de l’Islam, la haine des Rroms et tout le discours sur le « droit à la sécurité » – se structure autour de thèses formulées par ce parti, dans les dernières années. Ce n’est pas un obscure fasciste qui disait, il y a quelques mois, que les Rroms étaient in-intégrables et qu’ils avaient vocation à retourner en Roumanie, mais Manuel Valls, ministre de l’Intérieur d’un gouvernement socialiste. Et ce n’est pas un jeune néo-nazi qui fanfaronnait, en 2010, sur « les civilisations qui ne se valent pas » et qui s’alarmait, deux ans plus tard, que « les Français ne se sentent plus chez eux » ; mais Claude Guéant, également ministre de l’Intérieur ; sous Sarkozy cette fois [1].

Que le FN soit l’usine à gaz idéologique des autres formations politiques n’est ni nouveau ni scandaleux. La circulation d’idée se fait depuis au moins trente ans. Ce qui est radicalement nouveau, en revanche, c’est que le FN se présente maintenant comme un parti de gouvernement. Le FN est devenu, par un travail de purge interne et de drague journalistique, un parti « à la mode » avec une vocation gouvernementale. Là où, en avril 2002, la présence de Le Pen au deuxième tour avait provoqué un tollé et mobilisé lycéens et médias pendant les deux semaines de l’entre deux tours, il semble que de plus en plus de monde s’attende à ce que le mouvement bleu marine puisse réellement « accéder aux responsabilités »,

Mais, autant le dire tout de suite : il n’y aura pas de sursaut républicain contre le FN pour la simple et bonne raison que le FN est en tout point un parti républicain – à l’image de tous les autres. En fait c’est avec toute une rhétorique de gauche contre le FN qu’il s’agit de rompre définitivement. Rompre avec cette rhétorique qui le rejette du côté des extrêmes de la politique.

Ce n’est surtout pas au nom de valeurs républicaines que le FN n’incarnerait pas qu’il faut s’opposer à cette machine lancée contre nous. C’est parce qu’on a d’autres choses à vivre que leur sécurité et les misères de l’économie, qu’on peut être amené à s’affronter aux frontistes, et pas sur un mode uniquement défensif (défendre la gentille République face au méchant fascisme). Des mouvements aussi divers que le Front National, le Tea Party américain, l’Aube Dorée grecque ou Casa Pound en Italie tirent leur énergie d’une haine de plus en plus partagée et diffuse contre les institutions supra-nationales, les médias, les élites, etc. bref contre l’ordre démocratique ; alors c’est depuis une position qui n’a rien à voir avec cet ordre démocratique, depuis une position révolutionnaire qu’on peut s’affronter le plus sûrement à cette lame de fond nationaliste qui balaie l’Europe en ce moment. Un saut vers l’inconnu, pour dépasser effectivement ce qui nous contrôle et nous gouverne, renverrait ces apprentis-fascistes à leur néant et leurs petites peurs.

Le FN pose un problème spécifique. C’est qu’il a pris la sale habitude de se poser comme recours face à « la crise », au chômage. Il dit incarner un avenir moins corrompu que notre présent. Il est aujourd’hui le parti « à la mode » au sein de la démocratie. Et c’est parce qu’il capte et capture à la fois des aspirations à la rupture et la possibilité réelle d’un changement que le FN constitue une position sérieusement ennemie. C’est bien parce que, dans une situation aussi explosive que celle de la France d’aujourd’hui, leurs propositions désolantes de connerie (sortie de l’Euro, restaurer la souveraineté française, fermer les frontières) font écran aux possibles révolutionnaires du présent, qu’ils sont à combattre.

La position conservatrice n’est bien souvent que l’envers de la position progressiste. Dans un contexte de crise, les nationalistes clament « nous sommes français, c’est là notre force, nous en sommes fiers », « « ils » essaient de briser la France, nous allons la défendre » comme à gauche certains disent, face à la restructuration néo-libérale, « il faut défendre l’État providence et le service public » car « « ils » essaient de le casser ». Des deux cotés, il y a la même mythologie à l’œuvre, une même abstraction à défendre. C’est depuis une position tout autre que nous partons : non plus s’arc-bouter à ce qui visiblement s’effondre mais faire exister d’autres mondes. Ce ne sont pas ces mauvaises bouées de sauvetage (la France, l’État providence et ses services publiques) qui nous sauveront mais notre capacité en situation critique à faire le choix de l’inconnu révolutionnaire. Des mondes où il n’y a pas de place pour une sixième République à la Montebourg, ni pour un redressement économique, social et moral de la France façon Marine Le Pen. Des avenirs révolutionnaires depuis lesquels tout ce qui est estampillé « national » – Assemblé Nationale, Front National, police nationale, identité nationale, richesse nationale, hymne national, fêtes nationales – est d’emblée étranger, hostile, et n’a finalement pas de place.

La rupture avec les institutions proposée, en plus d’être bête et méchante, et faible parce fondée sur la trouille et le ressentiment, est illusoire : la nation française est tout aussi abstraite et coercitive que l’Europe de Maastricht ; le franc comme monnaie nationale implique toujours autant de dépossession et de violence (les pauvres seront toujours aussi pauvres en franc comme en euro) ; les petits chefs et les petits commerçants qui rêvent de parvenir aux responsabilités n’ont pas plus de morale ou de force d’âme que les technocrates de Bruxelles ou de l’ENA. Rompre réellement avec l’ordre des choses, ne plus jouer le jeu, c’est rompre avec l’idée de gouvernement. S’organiser là où on vit, se donner les moyens de vivre ensemble sans avoir à mendier ou s’en remettre à une quelconque police ou autorité supérieure, sans attendre l’homme ou la femme providentielle. Ce qu’on veut c’est des quartiers en sécession ; des ZAD depuis lesquelles vivre ensemble, partager la terre et se jeter à la rencontre. Tout un monde plutôt que leur France.

Les possibilités de retournement se font sentir. La situation est ouverte. Ce qui en découlera est à batailler dès aujourd’hui. La manifestation du 29 novembre à Lyon serait un énième coup d’épée dans l’eau si elle n’était qu’une simple indignation journalière, qu’un défilé sans conséquences. Le 29 novembre ne doit pas être un jour ordinaire.

Manifestation offensive contre le congrès du FN à Lyon
Le 29 novembre 2014 à 14h

Notes

[1S’il s’avérait dans les prochaines années qu’il doive y avoir un ministre de l’Intérieur Front National, on lui souhaite bien du courage pour arriver à se démarquer, dans la radicalité verbale, de ses prédécesseurs.

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Autant en emportent les éoliennes

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L’argument écologique mis en avant pour justifier le développement des énergies renouvelables serait-il de la poudre aux yeux?
En effet, le coût social, environnemental et financier laisse entrevoir l’arnaque verte.

Des expropriations forcées et des déclassements obscurs permettent aux colosses financiers de s’approprier des terres agricoles et des zones naturelles afin d’y implanter des infrastructures titanesques. Sans parler des chantiers dévastateurs qui les
précèdent. Résultat: des paysages industriels morts se substituent à la paysannerie et à la nature.

Il ne s’agit en aucun cas de remplacer les centrales d’énergie non renouvelable, mais de les épauler dans leur production et de l’accroître.
La Grèce est, depuis quelque temps maintenant, un pays à brader : prix bas sur place, population en détresse à qui on promet un revenu, des pressions déguisées en accords européens. Par exemple l’Entreprise Publique d’Électricité est obligée d’acheter au secteur privé l’électricité à des prix très haut. Une bonne affaire sous prétexte de relancer l’économie!

Et que va-t-il se passer avec les sources d’eau potables appropriées elles aussi avec les terres ?

Comme un air de conquête?

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Manif pour Rémi Fraisse à Genève

Vendredi 31 octobre, nous étions 150 à nous rassembler devant le consulat de France puis à defiler dans les rue de Plainpalais en homage à Rémi Fraisse.

Du Testet à Genève quand la police assassine la justice aquitte!

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Lyon Antifa Fest – 12 et 13 décembre

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Quatre fourgons de la police genevoise partent en fumée

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« Dans la nuit de dimanche à lundi, quatre fourgons banalisés de la police genevoise ont été incendiés dans la cour du centre de formation des forces de l’ordre, situé au 24 route de Veyrier, à Carouge. Il était 3h20, lorsque la centrale d’alarme du Service d’incendie et de secours (SIS) a été alertée (…) La brigade de police technique et scientifique s’est rendue sur les lieux et la brigade des vols et incendies de la police judiciaire a ouvert une enquête. La piste de l’incendie intentionnel est privilégiée. Pour l’heure, les causes du sinistre ne sont toujours pas connues. » (source: site de la TDG)

LA POLICE EN FEU! MAUDET AU MILIEU!

 

 

 

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Dance Against Police: communiqué du RAGE

Ce samedi, nous avons défilé et dansé contre le bicentenaire de la police Genevoise. Cette fête officielle costumée, guindée et ridicule qui donnait des petits frissons à M. Maudet, a nécessité pour son bon déroulement de transformer le centre-ville en forteresse et de placer des anti-émeutes à chaque coin de rue, pour faire face à… trois cent manifestants anti-flics et leur petite sono.

Il aura suffi d’une vitre de voiture brisée et de quelques fusées pour éclipser médiatiquement le cortège des « forces de l’ordre ». Cela peut vouloir dire deux choses : premièrement, personne n’en a rien à carrer de cette prétentieuse parade à la gloire de l’ordre sécuritaire genevois ; deuxièmement, si les policiers ne peuvent pas se retrouver en face d’un groupe de jeunes sans que des scènes d’émeutes n’éclosent sur le bitume genevois, c’est qu’ils ont généré suffisamment de haine et de rancune à leur égard, et que cela justifie définitivement de notre part de parader contre eux.

Les journaux parlent de provocateurs. La présence policière en elle-même est pour nous une provocation.

Non, ceux et celles qui ont manifesté, dansé, jeté de la peinture, voire des bouteilles de bières, ne sont pas des fous apolitiques avides de violence gratuite. Nous étions dans la rue pour répondre à un appel clair, contre la politique sécuritaire, le fonctionnement policier, les assassinats perpétrés par la flicaille, leur racisme quotidien ; pour nous exprimer quant au genre de ville que nous voulons. Le traitement médiatique de ce défilé ne nous étonne pas : journalistes, flics, politiciens marchent main dans la main depuis toujours.

Aujourd’hui, pour le procès du policier qui avait abattu un jeune voleur de 18 ans de sept tirs de fusil mitrailleur, le procureur requiert l’acquittement. Qui de nous ou des flics fait vraiment usage d’une violence intolérable ?

 

Réseau d’Agitation Genève

 

 

 

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Action décentralisée contre un poste de police

 

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En marge des festivités de ce samedi, le poste de police municipale de la rue du Stand a été repassé à la peinture noire. Cette action anonyme fait visiblement suite à la manifestation « Dance Against Police » qui a eu lieu en ce samedi 4 octobre.

 

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Dance against police: Au prochain siège!

Aujourd’hui, plus de 300 personnes ont participé à la parade festive contre le défilé des 200 ans de la police genevoise. Dans une ambiance festive et déterminée, le cortège a assiégé le défilé des forces de l’ordre qui ont entamé leur manifestation dans une ville blindée par leurs confrères. La manif a traversé le quartier de la jonction entre slogans et discours qui ont fustigé le délire sécuritaire qui règne à Genève.

Plusieurs dizaines de personnes ont subi des contrôles d’identité, des fouilles préventives et des prises de photo de la part des policiers. En dépit du dispositif policier intimidant, aujourd’hui, nous avons repris joyeusement la ville et démontré qu’à Genève il n’y a pas de place pour les parades militaires.

LES RUES SONT A CELLES ET CEUX QUI LES FONT VIVRE!

Des mises à jour suivront quant à des éventuelles arrestations…

See you soon on the barricades!

 

Compte-rendu tiré du blog officiel Dance Against Police

 

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