Après le “scandale” des néo-nazis dans l’armée suisse, la police genevoise “découvre” un néo-nazi dans ses rangs.
Entre complicité et laisser faire
On se souvient de la fête de la musique en 2012 quand des néo-nazis avaient attaqué la scène alternative aux Bastions. Après avoir poignardé le chanteur d’un groupe punk, un néo-nazi c’est fait arrêter par la police qui le laissa partir, non sans lui avoir rendu son couteau, pour être arrété ensuite trois jours plus tard.
On peut être sur que le néo-nazi a utilisé ces trois jours de répi afin de contacter un avocat, fabriquer un alibi et « nettoyer » son domicile.
Lors de cette affaire, la police tout comme la presse avait tenté d’occulter le caractère politique de l’agression en réduisant les faits à une rixe entre jeunes.
Le premier, mais surement pas le dernier
Cette fois-ci les flics découvrent qu’un des leurs publie sur facebook des posts néo-nazis sous le pseudo de « Hussard Noir ». La police aurait peut-ête préféré que cette histoire reste à l’interne:
Les faits, qui contre-viennent au devoir de réserve de tout fonctionnaire, « sont extrêment graves. C’est pour cela que la police a transmis le dossier au département de la sécurité (…) cela signifie une sanction potentiellement plus importante que si l’affaire était restée entre nos mains. » Eric Grandjean le porte-parole de la police.
Mercredi, le policier a été changé d’affectation. Selon la police genevoise, « il travaille sans uniforme et sans contact avec le public ».
Il risquerait jusqu’à trois ans de prison pour discrimination raciales.
A Genève, en tant que flic , on peut faire la promotion du 3ème Reich on risque tout au pire une mutation.