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Un caricaturiste néo-fasciste à l’UDC

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Julien Udressy alias « Artiste Mal Pensant » est un caricaturiste d’extrême-droite suisse romand affilié au groupuscule néo-fasciste « Résistance Helvétique ».

Il s’est dernièrement fait épingler par le site sioniste « Inglorious Basterds », qui fait la chasse aux antisémites sur internet. Bien décidés a lui pourrir la vie ils ont sorti ce communiqué.

La suite vous la connaissez peut-être, l’affaire est sortie dans la presse romande, son école d’art l’a suspendu, l’officine sioniste de la CICAD (…) lui prépare un procès et ses liens avec l’UDC Valais romand ont éclaté au grand jour.

La commission antifasciste du RAGE a donc décidé de publier des informations complémentaires. Nous voulons toutefois souligner que le sionisme et l’antisémitisme marchent main dans la main, s’alimentent mutuellement et servent les mêmes intérêts dominants. Notre antifascisme révolutionnaire combat toute forme de racisme et d’oppression; et c’est pour cela que nous mettons dos à dos les antisémites et les sionistes.

Soirée organisée par l'UDC de Conthey, en septembre 2015, Julien est tout à droite avec le visage floutté.

Soirée organisée par l’UDC de Conthey, en septembre 2015, de gauche à droite, Jérôme Desmeules, Alexandre Cipolla (vice-président), Jean-Luc Addor (conseiller national) et à l’extrême droite Juilien Udressy avec le visage flouté.

Le coprésident de l’UDC Valais romand, Jérôme Desmeules, est un proche de Julien Udressy, il l’a même défendu contre des accusations de fascisme. Dans une interview vidéo, Julien Udressy affirmait d’ailleurs lui-même en avril dernier être «membre du comité élargi» de l’UDC Valais romand.

Contacté par les journalistes, Jérôme Desmeules conteste formellement cette information. «Je le connais, mais il n’est pas membre de notre parti, tonne-t-il. Ceux qui affirment le contraire se rendent tout simplement coupables de calomnie».

Et bien malheureusement pour Udressy et Desmeules nous avons sorti de nos archives deux affiches des Jeunes UDC Valais romand qui prouvent que les liens entre « Artiste Mal Pensant » et l’UDC sont plus forts et anciens qu’on pourrait le croire.

Ce n'est pas signé mais on reconnaît parfaitement son style.

Ce n’est pas signé mais on reconnaît parfaitement son style.

 

Affiche contre le projet de Rhône 3 datant de 2014.

Affiche contre le projet de Rhône 3 datant de 2014.

Mais Julien Udressy n’est pas seulement dessinateur pour l’UDC et Résistance Helvétique, il l’est également pour un micro-parti néo-fasciste appelé « Démocrates Suisses/Action Nationale » qui s’est rebaptisé « Alternative Populaire Suisse » le 20 avril 2016.

La porosité entre l’UDC et des éléments néo-fascistes a toujours existé malgré les déclarations du « premier parti de Suisse ».

Pour rappel Dominique Baettig et Oskar Freysinger ont tout deux participé en tant qu’invités à des événements organisés par le Bloc Identitaire français. Baettig animait un groupuscule nazi-maoiste dans les années septantes à Genève et Freysinger arbore chez lui un drapeau de la marine impériale allemande, symbole utilisé actuellement par les néo-nazis.

Ce ne sont que deux exemples parmi d’autres et nous n’avons pas attendu l’affaire Udressy pour savoir que l’UDC est un parti raciste, islamophobe, homophobe, anti-féministe voire misogyne et qui grouille d’éléments fascisants. Pour preuve, l’UDC Genève a réintégré récemment l’antisémite et proche d’Alain Soral: Joseph Navratil.

 

RAGE – Réseau d’Agitation Genève – Commission Antifasciste

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Clément: Trois ans après, on ne baisse pas les bras

Appel à la manifestation à la mémoire de Clément Méric, on vous attend nombreux le 4 juin à 14h au métro Stalingrad à Paris !

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Il y a maintenant trois ans, le 5 juin 2013, notre camarade Clément Méric, militant syndicaliste et antifasciste, était assassiné par des membres du groupuscule néonazi Troisième Voie. Depuis, sa mort est encore présentée comme le résultat d’une rixe entre bandes dans les médias et les discours politiques, réduite à un fait divers et non pas considérée comme la conséquence de la normalisation des idéologies de l’extrême droite dans de larges secteurs de la société française. L’activisme au grand jour de groupes néofascistes, les discours ouvertement racistes et sexistes devenus la norme… ne sont que les symptômes de l’installation d’un système autoritaire, sexiste, raciste et antisocial.

Les attentats de janvier et ceux de novembre ont lancé le début de la militarisation des forces de police. L’état d’urgence, sous lequel nous sommes appelé-e-s à vivre de façon permanente, c’est surtout 3379 perquisitions pour seulement 6 procédures judiciaires pour terrorisme. Les musulman-e-s, ou supposé-e-s tel-le-s sont considéré-e-s comme une « potentielle menace terroriste » et sont rapidement devenu-e-s les cibles des politiques racistes et racoleuses censées rassurer la population. Mais ces discours détruisent des milliers de vie. Les perquisitions et les assignations, source d’humiliation, ont été d’une grande violence, physique et psychologique. Dernièrement, le débat sur la déchéance de nationalité ne fut en réalité qu’une occasion de plus pour les politiques de se concurrencer dans la parole raciste. De cette manière, le gouvernement s’est largement dédouané de toute responsabilité de son échec d’assurer la sécurité intérieure, et ont fait payer à des familles entières leur incompétence.

Cette expérience islamophobe est devenue un laboratoire de la répression de toute parole d’opposition au gouvernement. Le déchaînement de la police à la veille de la COP21 le prouve. La militarisation de l’espace public ne sont plus des fantasmes mais une réalité concrète et quotidienne. Les politiques de répression de toutes formes de contestation populaire, les acquittements systématiques dans les affaires de crimes policiers, jusqu’à l’arbitraire et la brutalité contre les populations fragiles  sous couvert d’état d’urgence, et la politique de criminalisation des militant-e-s des droits de l’Homme de la campagne BDS, tout ceci n’est que l’expression publique et sans masque d’un racisme qui ronge les institutions et administrations françaises. Tout ça pour nous amener à accepter les violences policières comme mode de gestion des classes populaires.

Par ailleurs,  la « crise des migrants » n’est qu’un symptôme de plus de cette Europe Forteresse qui accepte que la mer méditerranée ne devienne qu’un immense cimetière maritime pour les victimes du capitalisme et des guerres dont cette même Europe est responsable, du Mali en Syrie. Alors que la mondialisation permet la libre circulation des marchandises et des flux financiers, les être humains sont sommés de s’arrêter aux murs, enfermés dans les camps d’internement ou les prisons. L’Europe s’est créée une forteresse, préférant démanteler les camps, même par le feu, que ce soit aux frontières, à Calais ou dans nos quartiers parisiens de La Chapelle, Stalingrad et Gare d’Austerlitz.
La multiplication des attaques racistes ne font que malheureusement confirmer ce que certains annonçaient depuis des années : la victoire idéologique et politique de l’extrême droite. La mise en place de politiques xénophobes par des gouvernements n’est plus une exception mais devient la norme européenne.

Les mobilisations contre la loi travail révèlent le ras-le-bol face à la destruction programmée des acquis sociaux et face à la précarité comme norme sociale. Elles sont la réponse à toutes celles et ceux qui pensent que la résignation et l’individualisme ont gagné. Les violences policières et la répression exercées contre ces mobilisations mettent en lumière ces pratiques qui sont fréquentes dans les quartiers populaires et tabous dans le reste de la société. Plus la situation sociale va se durcir, plus les violences policières vont se multiplier. Ces politiques sécuritaires et racistes sont le pendant de la guerre sociale, la précarité et l’insécurité sociale comme moyens de gouvernance qui régit notre société.

Parce que nous n’avons rien oublié du sourire de notre camarade ni de ses combats, parce que nous n’avons rien pardonné de l’infamie des fascistes qui l’ont tué et du système qui les produit, parce que nous n’entendons pas laisser sa mémoire aux mains des juges et des journalistes à l’occasion du procès qui approche, nous appelons à une manifestation antifasciste le samedi 4 juin 2016 à 14h à Stalingrad.

Face à la répression, au racisme et à l’extrême droite  : autodéfense populaire !

Signataires à venir.

 

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Antiracup 2016 à Soleure et à Berne



Infos et inscriptions sur antiracup.ch

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Campagne de Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava


Participez à cette récolte en envoyant vos dons :
IBAN : BE09 0016 1210 6957 – BIC : GEBA BE BB – Communication : « Rojava ».


Texte d’appel de la campagne

Au coeur du Moyen-Orient, les populations du Rojava se sont soulevées contre les forces réactionnaires qui oppressent la région depuis des décennies. Après avoir libéré le Rojava de Daesh, les habitants du Rojava et les nombreux révolutionnaires étrangers qui sont venus les soutenir inquiètent à présent les impérialistes américains et l’OTAN, ainsi que les régimes réactionnaires et fascistes du Moyen-Orient : la Turquie, l’Arabie Saoudite et l’Iran. Tous à présent interviennent par bombardements ou ingérence, reproduisant les stratégies qui ont abouti à la création de nombreux groupes islamistes comme Daesh, Al Qaïda ou Al Nosra, des golems qui ont échappé au contrôle des pays capitalistes qui les ont façonnés.

Que ce soit par les attentats meurtriers, par les bombardements de civils, par les arrestations massives de militants révolutionnaires, par les attaques permanentes contre les guérillas populaires ou par les marchandages capitalistes, les ennemis du peuple ont bien du mal à arrêter la lutte de libération qu’ont entreprises les populations du Rojava, du Kurdistan et de tout le Moyen-Orient, et particulièrement les femmes armées du Rojava qui sont le pire cauchemar des islamistes.

Après s’être entourée de ses alliés habituels et historiques : USA, OTAN, Union Européenne, ONU, social-démocrates et régimes réactionnaires, la Turquie a entrepris une large campagne de répression à travers les territoires kurdes en Turquie, en Irak et en Syrie, avec pour objectif prioritaire de saboter les ambitions révolutionnaires des peuples opprimés du Rojava.

Aidons le Bataillon International de Libération qui regroupe des combattants communistes, anarchistes et antifascistes venus défendre le Rojava dans l’esprit des Brigades Internationales de l’Espagne de 1936. Apportons leur un soutien politique et matériel en finançant des pansements hémostatiques. 60% des blessés par balle meurent d’hémorragie en attendant d’être pris en charge : ces pansements stoppent l’hémorragie rapidement et coûtent 40$ l’unité.

Soutien à la lutte pour la révolution des peuples du Rojava et d’ailleurs, contre les islamistes, les USA, l’OTAN et les états réactionnaires !

Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava


Participants à la campagne

Secours Rouge (BE)
Alternative Libertaire Bruxelles (BE)
Iranian Youth Committee Belgium (BE/IRN)
Sosyalist Kadınlar Birliği (BE/FR/KU/TU)
Belçika Göçmenler Kolektifi (BE/KU/TU)
OCML Voie Prolétarienne (FR)
Emek ve Özgürlük Cephesi (EU/TU)
Coordination Action Antifasciste (FR) (AFA Marseille, AFA Paris-Banlieue, AFA Tolosa, AFA NP2C, AFA La Roche sur Yon, Ipeh Antifaxista)
Plateforme Voix des Prisonniers
Bretagne en luttes / Breizh o stourm

Pour rejoindre la campagne, contactez nous !

Tous les frais de cette campagne (impression des affiches, flyers, sites web…) sont pris en charge par les organisateurs : chaque euro récolté ira au Rojava.


A propos des « pansements hémostatiques »

Première livraison de Celox. Première livraison de Celox.

Note : Nous laissons au service médical du Bataillon le choix de la marque et du conditionnement de pansements hémostatiques. Le Celox étant à peu près équivalent à d’autres produits (avec des effets secondaires différents), comme le QuikClot, nous le présentons ici pour donner une idée de ce que désignent les « pansements hémostatiques ».

Le CELOX est un nouveau produit hémostatique d’urgence. Le CELOX peut stopper même les hémorragies potentiellement létales rapidement. Facile à utiliser, très sûr et extrêmement efficace, le CELOX sauve des vies. Mélangé au sang, le Celox forme un gel résistant comme un caillot en moins de 30 secondes. Il agit indépendamment des processus normaux de coagulation de l’organisme. Lors des essais cliniques menés par la Marine US, le Celox a été le seul produit à apporter 100% de survie.

La sécurité du Celox a été testée selon les standards exigeants de classe III du marquage CE. Le Celox est composé de chitosan, catabolisé par le lysozyme, une enzyme humaine, en glucosamine, sucre normalement retrouvé dans l’organisme.
CELOX est indiqué pour toute hémorragie modérée à sévère, les hémorragies artérielles ou veineuses, les plaies superficielles et profondes, les plaies du crâne, de la face et du cou.

L’introduction du Celox dans la plaie stoppe les pertes sanguines grâce à la formation d’un caillot sous forme de gel, par la liaison de Celox sur la surface des érythrocytes.
Les nouvelles versions CELOX Gauze et CELOX Gauze « Z » FOLD combinent l’action des granulés hémostatiques et de la bande pour contrôler la perte de sang qui met directement la vie du patient en danger.


Qu’est-ce-que le Bataillon International de Libération ?

Le Bataillon International de Libération (International Freedom Batallion, IFB) est un bataillon indépendant composé de révolutionnaires venus de Turquie, d’Europe et d’ailleurs pour défendre la révolution du Rojava en se positionnant comme une force indépendante aux côtés des YPG/YPJ/QSD.

Fondée le 10 juin 2015 à l’initiative du MLKP (Parti Communiste Marxiste-Léniniste en Turquie et au Kurdistan) sur le modèle des Brigades Internationales qui défendaient la révolution espagnole en 1936, elle a été rejointe par plusieurs autres groupes révolutionnaires (Entre autres TKPML/Tikko, MLSPB-DC, RC, TKEP/L, ΕΣΔΑ) communistes et anarchistes, ainsi que par des révolutionnaires non-encartés qui se sont regroupés dans les BÖG (Forces Unies de Libération). Ces groupes et individus sont issus de divers courants politiques de la gauche révolutionnaire : marxisme-léninisme, hoxhaisme, maoïsme, anarchisme, trotskysme,…

Depuis sa fondation, l’IFB a combattu sur tous les fronts du Rojava (à l’exception d’Afrin), aidant les forces kurdes à mettre en échec Daesh et d’autres groupes islamistes actifs dans la région.

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Bloquons la machine à expulser!

La machine à expulser – Les exigences des acteurs politiques et économiques, concernant le régime de l’Asile sont toujours les mêmes : une dissuasion toujours plus forte, des grillages toujours plus hauts aux frontières, des mesures coercitives toujours plus dures, des expulsions toujours plus rapides et un isolement toujours plus grand pour les personnes migrantes.

Au vu de la politique migratoire européenne actuelle, la dépot d’une demande d’asile est une chose presque impossible. Pour déposer une telle demande, les réfugié-es doivent déjà pouvoir atteindre le territoire Schengen. Cela est le plus souvent considéré comme illégal et n’est possible qu’en courant un grand danger. En outre, depuis 2008, l’accord Dublin est appliqué à l’interne des États européens. Ce qui signifie qu’une personne migrante ne peut légalement quitter le premier État européen qu’elle foule de ses pieds, celui-ci étant considéré comme responsable pour sa procédure de demande d’asile. Il n’est pas possible de choisir librement dans quel pays vivre. Chaque pays européen va donc expulser d’office les personnes migrantes vers leur « pays d’entrée » dans la zone européenne.

 

La politique migratoire suisse est raciste et arbitraire

Les instances officielles divisent les personnes en « réfugiés temporairement admis », en « réfugiés reconnus » et en « faux réfugiés ». Des humains sont renvoyés de Suisse, parce que les autorités reconnaissent un autre pays comme responsable de leur sort ou parce qu’elles réfutent les raisons poussant les personnes migrantes à quitter leur pays d’origine. C’est le Secrétariat d’État aux Migrations (SEM) qui prend ces décisions.
La grand majorité des laissé-es pour compte et tous les « cas Dublin » sont déportés, hors de Suisse, sous prétexte de l’absence de permis de séjour légal. Durant l’année 2015, la Suisse a ainsi expulsé 8929 personnes et plus de 5000 personnes sont entrées clandestinement, en tant que « sans-papier ». Il importe peu que les personnes soient expulsées de force ou qu’elles participent à un programme « d’aide au retour » ; chaque forme de renvoi est imposée et en cela constitue une forme de persécution.

Violence pure contre des humains

Les personnes à qui l’on impose de quitter la Suisse, sont enfermées par la police dans des centres de renvoi. Avec cette stratégie l’État suisse cherche à éviter des risques de fuite vers la clandestinité et veut s’assurer de pouvoir expulser ces personnes dans leur « pays d’origine », ou dans le pays européen, dans lequel elles sont censées rester, selon les accords Dublin. Cet emprisonnement brise les humains. Dès le début, ils et elles sont menacé-es d’expulsion forcée, ce qui provoque énormément de stress, de peur et un sentiment d’impuissance. Le but visé par les fonctionnaires suisses est que les personnes migrantes consentent à quitter « volontairement » le territoire, sous la peur d’être expulsées de force.
Lors des expulsions forcées, les personnes renvoyées peuvent sentir peser sur elles la violence pure de l’État et doivent encaisser nombre d’humiliations ; elles sont ligotées depuis la prison jusque dans l’avion, et celui ou celle qui, malgré tout, résiste est calmé-e à coup de médicaments. Pourtant ces persécutions et oppressions ne sont souvent qu’un début pour ces personnes que l’on force à retourner dans un lieu qu’elles ont fui.

Traite d’humains à but lucratif

La machine à expulser semble complexe et opaque. Beaucoup d’acteurs différents (voir liste) y sont impliqués. Personne n’endosse réellement la responsabilité de ses actes. Les entreprises privées comme Securitas ou les compagnies d’aviation peuvent « innocemment » remplir leur part « du travail », sur mandat de la confédération et en tirer de grands profits.

Avec la nouvelle politique des camps fédéraux pour personnes migrantes, les renvois sont encore plus efficients. L’entier de la procédure de demande d’asile se déroule au même endroit et peut être traité de manière plus rapide. Les expulsions sont encore mieux cachées du regard publique.

La coresponsabilité de celles et ceux qui détournent les yeux

Les acteurs de la machine à expulser peuvent, la plupart du temps, accomplir leur travail sans se faire remarquer ni être remis en question. Bien des gens ne s’intéressent pas au fait que d’autres soient enfermé-es dans les centres fédéraux, bien des gens trouvent que ça ne les concernent pas que d’autres soient expulsé-es, bien des gens ne s’intéressent qu’à leur petit confort. Cependant en détournant les yeux de la sorte, on se rend, dans une certaine mesure, coresponsable. C’est en détournant le regard, que le système est maintenu à flot et peut se perpétuer.

Le secours seul ne suffit pas

Au travers de projets caritatifs qui distribuent de la nourriture et des habits sur les voies de migration, au travers de l’organisation d’activités au sein des camps pour migrant-es ou par des levées de boucliers se concentrant sur des propositions de loi particulières (comme par exemple l’initiative sur le renvoi des étrangers), la contestation ne peut espérer dépasser une politique du « moins pire », restreinte au cadre concédé par les tenants du système.

Il est vrai que de telles actions peuvent momentanément rendre plus supportables certaines situations. Pourtant, aussi longtemps que l’on se limitera à travailler sur les symptômes et que l’on agira sans remettre en question dans son ensemble ce système hiérarchisé et obnubilé par le profit, les causes qui sont à la bases des situations insoutenables actuelles, ne risquent pas de disparaître. Des personnes continueront à mourir aux frontières, à être persécutées et enfermées par le système de l’asile et seront toujours expulsées vers « leur pays d’origine » ou « leur pays d’accueil ».

Les responsables ont des noms et des adresses

La solidarité avec les migrant-es ne signifie pas seulement leur apporter une aide matérielle et psychologique, elle signifie aussi lutter et essayer de tenir tête contre ce qui fonde cette oppression. Lutter contre les frontières et les États, contre les centres de détention fédéraux et les expulsions, contre l’oppression et la discrimination des personnes nouvellement arrivées.

Allons-y ! Perturbons l’État et les entreprises qui collaborent à la machine à expulser ; dévoilons leur vrai visage, infligeons-leur des dommages financiers, allons déranger leur collaborateurs et collaboratrices dans leur travail, et à leur domicile, que l’on peut par exemple barbouiller de peinture. Organisons des manifs et bien d’autres choses, jusqu’à rendre l’exécution de ces basses besognes impossible ou peu souhaitable. Aidons la mise en place de projets où des personnes pourront vivre et s’organiser à l’extérieur du système de l’asile, où elles pourrons se protéger et se dérober au contrôle et aux discriminations des camps de détentions. Chaque forme de résistance est importante et nécessaire pour rendre visible et espérer bloquer et détruire les différentes facettes de la machine à expulser.

Nous avons constitué une liste, identifiant différents acteurs collaborant à la machine à expulser suisse. En conjugant les efforts de recherche cette liste peut bien sûr beaucoup s’aggrandir ! Elle peut servir d’inspiration pour des actions diverses et variées et est trouvable dans le document .pdf en annexe.

Luttons contre ce monde d’oppression, d’exploitation, de domination et de racisme, contre ce monde d’États, de frontières, de prisons et de camps.

Liste des collabos

Affiches en français

Flyers en français

Vidéo d’appel

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Rapport annuel des activités de l’extrême-droite genevoise 2015-2016

Cette année a été très spéciale par rapport aux années précédentes. Cela est principalement dû à la disparition des groupes comme Genève Non Conforme et des Jeunesses Genevoises. Les quelques militants qui existent encore sont quasiment inactifs de par l’absence totale de structure d’extrême-droite radicale à Genève.

Actuellement, leur militantisme se résume à animer des pages facebook: « Kalvingrad Patriote » pour Genève et « Autour du lac » pour la région transfrontalière avec Annecy.

Il faut noter la réactivation de « Génération Identitaire Genève » , mais tout comme la vieille garde qui a existé de 2005 à 2012 sous l’appelation « Jeunesses Identitaires Genève », cette nouvelle génération est totalement dépendante de son organisation mère en France.

Le militantisme d’extrême-droite a fortement baissé à Genève mais il s’est déplacé aux cantons de Vaud et Valais ainsi qu’en France voisine.

Résistance Helvétique est le groupe le plus actif en suisse romande. Ils ont organisé plusieurs conférences et ont opéré un raprochement avec les « Démocrates Suisses ». Ces deux derniers sont en compétion ouverte avec le PNS (parti nationaliste suisse) de Philippe Brennenstuhl.

A noter la volonté de récuperer la lutte écologique de la part des Démocrates Suisses et de Résistance Helvétique. Les premiers en lançant une initiative à peine maquillée appelée « Ecologie Radicale –  L’écologie autrement pour notre patrie », les seconds en venant à une manifestation contre Monsanto.

Pour la région d’Annecy, Autour du lac organise un tournoi de foot annuel avec Edelweiss Pays de Savoie depuis déjà 2 ans et ils ont également organisé leurs premières conférences. Bien que ce groupuscule ne représente pas un réel danger, il possède un réseau transfrontalier et international dans le milieu néo-fasciste.

Pour finir, l’antenne genevoise d’Egalité et Réconciliation est devenue une coquille vide, non sans avoir inspiré La Pravda.ch (site de la faschosphère soralienne basé à Genève et animé par Alimuddin Usmani « journaliste » au GHI et de Joseph Navratil président des Jeunes UDC). Actuellement un nouveau groupe organise des conférences sur Ferney-Voltaire.

Comme ceux des années précédentes, notre rapport pour cette année n’est pas exhaustif. Nous observons depuis deux ans une baisse des activités et des agressions néo-fascistes à Genève, mais le problème s’est déplacé à la frontière et aux cantons voisins. Ne restons pas les bras croisés (ré)organisons l’Antifa Supra Régional!

L’antifascisme c’est du travail de terrain!

1er mai 2015: Une demi-douzaine de néo-fascistes ont distribué des tracts contre la présence de la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation/organisation sioniste) au salon du livre de Genève. On peut lire à la fin de leur communiqué: « Ni voile, ni kippa, Heil dir Helvetia ! ».

6 mai 2015: Le groupuscule « Generation Identitaire Genève » revendique sur un communiqué le fait d’avoir recouvert d’un drapeau suisse un drapeau albanais tagué sur un mur près du préau de l’école primaire de la rue Dizerens à Plainpalais.

6 juin 2015: Manifestation identitaire à Vienne avec la présence de militants français et genevois.

23 mai 2015: Plus de 1’500 personnes ont défilé contre Monsanto à Morges, une petite dizaine de membres du groupuscule “Résistance Helvétique” ont réussi à se joindre discrètement au défilé.

15 juin 2015: Une équipe de « la Pravda.ch » est allé au centre pour requérant-e-s des Tattes lors du transfert de force de ces derniers dans les abris PC. Ils ont ensuite publié une vidéo de l’interview d’un requérant.

Mi-juin 2015: Des jeunes néo-fascistes de “Résistance Helvétique” (groupuscule nationaliste, raciste, homophobe, islamophobe et anti-féministe basé principalement en Valais et Vaud) ont collé au scotch des affiches A4 sur Plainpalais et tout autour du Grütli.

19 juin 2015: Une nouvelle équipe de “la Pravda.ch” a cette fois-ci tenté de s’approcher de l’occupation du Grütli; ils se sont fait démasqué et ont été gentiment prié de partir.

Fin juin 2015: Une demi-douzaine de néo-fascistes sont allés au centre pour requérant-e-s des Tattes pour taguer des inscriptions racistes et des croix celtiques.

4 juillet 2015: Le groupuscule « Génération Identitaire Genève » a largué une banderole contre les migrant-e-s sur le mur des Réformateurs: « Marre des bunkers ? Prends un charter ! ».  Action suivie d’un tractage sur la Place Neuve.

9 juillet 2015: L’îlotier de la Jonction, M. Patrick Marchetto, policier en charge du quartier a été pris en photo sur une terrasse en face du centre culturel de l’Usine arborant un t-shirt du groupe néo-nazi “Frakasss”. Le Courrier ayant fait un article, Marc Baudat, nouveau président de l’Union du personnel du corps de police a défendu son collègue en déclarant: «Les policiers ont le droit d’être racistes ou antisémites comme le reste de la population tant qu’ils n’expriment pas publiquement la discrimination». Déclaration qui a rapidement fait réagir toute la hiérarchie, de Monica Bonfanti à Pierre Maudet. Après la « découverte » l’année passée du policier genevois qui publiait des messages néo-nazis sur internet sous le pseudo de « Husard Noir », M. Marchetto est encore une preuve que l’institution est un refuge pour ce genre de personnes. « Hussard Noir » à été muté, M. Marchetto aussi, il a même été promu. Aucune sanction, circulez il n’y a rien à voir.

True Love

30 août 2015: Rémy Delalande et Raphaël Henry, membres des Démocrates Suisses, se sont rendus avec une équipe de militants de Résistance Helvétique à la cathédrale occupée de Saint-Laurent à Lausanne pour « dénoncer et informer la population de cette situation » munis d’une banderole « Non à l’occupation illégale de nos églises ».

31 août 2015: Christophe Blocher et Oskar Freysinger ont été invités à Genève par la section genevoise de l’UDC. Ce meeting UDC pour préparer les éléctions du 18 octobre s’intitulait “Rester libre” et a eu lieu à la salle des fêtes de Carouge. Toute la ville de Carouge était quadrillée avec un dispositif important de policiers; un groupe de jeunes néo-fascistes était également présents devant la salle de fêtes. Les policiers comme les néo-fascistes pensaient que la contre-manifestation anti-UDC allait se diriger de Plainpalais vers Carouge, ce qui ne fut pas le cas.

4 septembre 2015: Autocollants xénophobes, islamophobes et identitaires à la Jonction collés par Génération Identitaire Genève.

20 septembre 2015: Résistance Helvétique a organisé une conférence à Lausanne, dans un lieu tenu secret. Le titre de l’événement était « De l’unification de l’Europe à la gouvernance mondiale » et Johan Livernette animait la conférence. Le prix de l’entrée était de 15.-chf, une vigntaine de personnes ont assité à la conférence.

25 septembre 2015: Les néo-fascistes de « Autour du lac » ont organisé une conférence sur « Le Grand Remplacement » présentée par Renaud Camus sur Annecy dans un lieu tenu secret.

26 septembre 2015: Résistance Helvétique a organisé une conférence à Lausanne, dans un lieu tenu secret, sur la situation en Ukraine et pour soutenir les néo-nazis locaux.

Automne 2015: Plusieurs jeunes issu-e-s de la scène punk et alternative se sont fait courser par Lucas Tersen (skinhead néo-nazi de Combat 18) à plusieures semaines d’intervales.

10 octobre 2015: Dans la journée, une manifestation en solidarité avec les réfugié-e-s et contre les accords de Dublin a eu lieu. Lors du rassemblement sur la place Neuve, un groupe d’une demi-douzaine de néo-fascistes et d’identitaires sont venus provoquer la manifestation. Un identitaire s’est fait subtiliser son spray au poivre et a bien failli se faire lyncher.

Le soir, Résistance Helvétique a co-organisé une conférence à Genève avec le CLAN (Communauté de liaison et d’aide nationaliste), dans un lieu tenu secret, sur la répression judiciaire des « mouvements nationalistes et dissidents » en Europe. Avec la présence du pétainiste Yvan Benedetti et des avocats d’extrême-droite Pierre Marie Bonneau, Eric Vuylstecke et Pascal Junod. Plus d’une vingtaine de personnes y ont assisté. Le même soir, Joseph Navratil (Jeunes UDC) a interviewé Benedetti et Bonneau pour le compte du site internet genevois pro-soralien « La Pravda.ch ».

23 octobre: Des néo-fascistes ont annoncé sur plusieurs comptes facebook suisses et français leur volonté d’aller « chaser du rouge » aux concerts de Agnostic Front et Old Firm Casual sur Annecy. La menace est restée virtuelle.

31 octobre 2015: Dans la soirée, une dizaine de jeunes néo-fascistes se sont réunis pour « commémorer » le soulèvement de Budapest de 1956 devant l’ambassade de Hongrie, rue Rodolphe-Toepffer.

10 décembre 2015: Behnam Najjari, président du groupuscule “Egalité et Réconciliation Suisse” s’est fait perquisitionner par la police genevoise dans le cadre de “l’alerte terroriste” suite aux attentats de Paris. Cet individu “collectionnait” des armes de guerre telles que des AK-47, des M16 ou encore une MG-42 (mitrailleuse lourde allemande utilisée notamment lors de la 2ème guerre mondiale). Les policiers ont également trouvé un  drapeau nazi et de la littérature d’extrême-droite et d’extrême-gauche. Toutes les armes étant en règle il a très vite été libéré.

20 décembre 2015: Une vingtaine de membres de Résistance Helvétique s’est réuni en Valais dans un endroit tenu secret pour un « repas de fin d’année ».

30 janvier 2016: Conférence sur la situation en Syrie par des proches d’Egalité et Réconciliation dans un lieu tenu secret à Ferney-Voltaire.

4 février 2016: Collage d’affiches Identitaires à Vernier.

13 février 2016: Un stand de Résistance Helvétique au marché de Lausanne.

Le même jour au Centre Energie & Santé de Mont-sur-Lausanne, Ecologie Radicale organisait une conférence sur le thème de la décroissance avec Lucien Willemin comme intervenant.

21 février 2015: Meeting de Génération Identitaire à Lyon avec la présence de militants genevois.

23 février 2015: Tractage de Résistance Helvétique et des Démocrates Suisse au marché de Genève sur la plaine de Plainpalais.

19 mars 2016: Conférence organisée par Autour du lac dans la région d’Annecy avec la présence du GUD lyon, d’un membre de Casapound Italia et « Des racines et des Elfes », une association d’extrême droite.

10 avril 2016: Piero San Giorgio est invité par Résistance Helvétique pour une conférence à l’Eglise Saint-Guérin à Sion dans la salle paroissiale. L’événement à réuni plus d’une centaine de personnes.

RAGE – Réseau d’Agitation Genève – Réseau Antifasciste

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NON À L’EXTRADITION DE NEKANE TXAPARTEGI

Nekane Txapartegi, journaliste basque et militante de la gauche indépendantiste est emprisonnée à Zürich suite à une demande d’extradition déposée par l’Etat espagnol. En 2008, un Tribunal de cet Etat l’a condamnée à une peine de six ans et neuf mois pour collaboration avec une organisation terroriste (ETA).

On lui reproche une réunion avec des activistes à Paris et la remise de deux passeports à des membres de l’organisation. Depuis, les autorités la pourchassent pour qu’elle rejoigne les 390 prisonnier.e.s politiques basques détenu.e.s dans les prisons espagnoles et françaises. Au delà du caractère politique de la décision, la condamnation se fonde essentiellement sur les déclarations rendues par Nekane et une autre personne dans les premiers jours de leur détention, alors qu’ils étaient placé.e.s à l’isolement et qu’ils.elles ont été violemment torturé.e.s par les militaires espagnols.

Pire encore, Nekane a été violée par ses tortionnaires. Des tortures attestées par les témoignages, des expertises et des rapports et décisions d’organes internationaux. Il n’est pas question que Nekane soit livrée à ses tortionnaires : activons-nous pour que les autorités suisses refusent l’extradition et pour la soutenir durant les longs mois que durera la procédure.

Ecrivons à Nekane (allemand, basque ou espagnol) :

Nekane TXAPARTEGI NIEVE,
Gefängnis Zürich,
Rotwandstrasse 21,
8004 Zürich

Participons aux frais de défense et de la campagne de solidarité :

Euskal Herriaren Lagunak Schweiz
3001 Bern
PC: 60-397452-5
IBAN: CH27 0900 0000 6039 7452 5
BIC: POFICHBEXXX
Objet « Free Nekane »

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1er mai 2016 – Rejoins le bloc révolutionnaire!

rejoins

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[Brennero] 07.05.16 : Détruire les frontières

L’État autrichien a annoncé qu’au mois d’avril la frontière du Brennero sera fermée. Cela veut dire : barrière en acier, fil barbelé sur les sentiers, contrôles sur l’autoroute, sur la route, sur les trains e sur les pistes à vélo, patrouilles de militaires et de milices, camps pour les réfugiés.

Armée et barbelés sont présentés encore une fois comme “solution téchnique ”pour contrôler et enfermer les pauvres, dont la fuite de masse est la débouche de guerres, désastres écologiques, misère.

Au delà des dénonciations de façade, les autorités italiennes se mettent au pas en intensifient les contrôles au sud du Brennero.
Nous sommes face à un passage historique.

Croire que les murs et les soldiers soient toujours réservés à quelqu’un d’autre est une illusion tragique : à être quadrillée, bannie et piétinée est la liberté de tout en chacun.
De la Palestine au Méxique, de la Turquie à la France et désormais à côté de chez nous, les barrières sont l’emblème de notre présent.
Les accepter nous rend inhumains et complices.

Chercher à les détruire, c’est le début d’une liberté possible.
Il est temps de choisir : se soumettre ou se révolter.

SAMEDI 7 MAI 2016

JOURNÉE DE LUTTE

MANIFESTATION A BRENNERO 14 H 30

(devant la gare)

abbatterelefrontiere.blogspot.it

abbatterelefrontiere@gmail.com

brennero

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Muchach – La nuit tombée

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