Le pouvoir macronien a décidé de briser la contestation sociale par la force, dévoilant sous le masque d’une modernité souriante le visage brutal de la répression. Attaque militaire contre la ZAD, destruction des lieux de vie, expulsions, matraquage des étudiants, isolement des cheminots, désinformation : ces manoeuvres destinées à prouver l’autorité étatique sont bien plutôt les symptômes d’un ouvernement angoissé, pris de panique face à la croissance d’un mouvement de plus en plus puissant et protéiforme. La grève à la SNCF est massivement suivie, désorganisant le trafic ferroviaire, les blocages et occupations d’universités se multiplient comme rarement depuis plus d’une décennie, des liens se tissent, des allianes se nouent, plusieurs autres secteurs rejoignent la lutte, les camarades de NDDL résistent avec chaque jour plus de détermination tandis que les comités de soutien s’activent à travers le pays, bref partout les gens se réapproprient le DROIT DE SE BATTRE.
Il s’agit désorais de transformer ces différents foyers de révolte en une seule vague insurrectionnelle pour faire chuter ce régime détestable. Envisager la victoire suppose de se doter de dates communes où concentrer notre offensive. Alors que certains souhaitent commémorer Mai-68 pour mieux le tenir à distance, nous pensons que la date du 1er Mai 2018 apparaît comme une belle occasion de fêter à notre manière le cinquantenaire du soulèvement. Vue la résonance internationale de cet anniversaire, il n’est pas improbable que des camarades de pays voisins aient l’idée de se joindre au festivités. Nous invitons les cheminots et toutes les composantes du mouvement en cours à venir en masse le 1er Mai pour former un cortège révolutionnaire, déterminé et combattant. Car si la répression s’abat sur toutes et tous, notre riposte doit être commune et solidaire. Contre Macron et son monde, prenons la rue tous ensemble pour faire vivre la convergence des colères et des espoirs. Préparons-nous, équipons-nous, organisons-nous, POUR LES RENVERSER.